PARCOURS PROFESSIONNEL
Christophe Bardy a été journaliste de télévision
indépendant de 1994 à 2016.
Auprès de Bernard de la Villardière de M6
Entre 2013 et 2016, Christophe Bardy
collabore au sein de la société de production Ligne de Front,
fondée et dirigée par l'animateur de M6 Bernard de la Villardière.
Il est en charge du développement des magazines et,
occasionellement, des concepts d'émissions.
Présentateur de journaux télévisés
Entre 2009 et 2012, Christophe Bardy
assure régulièrement la présentation des journaux télévisés sur
France 3 Côte d’Azur (Antibes), France 3 Provence-Alpes
(Marseille), France 3 Corse (Ajaccio) et France 3 Poitou-Charentes
(Poitiers) . En juillet et août 2011, Christophe remplace Marc
Autheman à la présentation des journaux télévisés sur BFMTV. Il
assure les tranches 20H-21H et 22H-23H chaque vendredi, samedi et
dimanche (VSD). « Après des
années passées sur le terrain en tant que reporter, je
souhaitais me frotter à la présentation et au direct… France
3 m’a donné ma chance. J’aime la maîtrise de soi que réclame
cette discipline. Et puis elle permet d’aborder l’ensemble des
informations du jour. Je continue toutefois à effectuer des
reportages » confie t-il.
En tant que présentateur du journal, Christophe
Bardy a été
notamment amené à traîter, en août 2011, de la prise de Tripoli
par les rebelles libyens (BFMTV), des inondations meurtrières dans
le Var en juin 2010 (France 3 Côte d’Azur), à annoncer le décès du
comédien rochelais Bernard Giraudeau en juillet de la même année
(France 3 Poitou-Charentes), ou encore à recueillir les premières
émotions du nageur antibois Alain Bernard médaillé à Budapest en
août 2010 (France 3 Côte d’Azur).
« J’ai commencé à faire de la
présentation de JT à 38 ans. Je trouve ça très bien
car je crois que le métier de
journaliste s’exerce d’abord en faisant du reportage, en étant
au cœur de l’événement, quel qu’il soit, et non pas dans un
studio. Je suis le fils d’un journaliste de presse écrite qui a
notamment travaillé 15 ans à l’AFP. C’était une vie sur le
terrain et non de paillettes. Cela aide à ne pas oublier
l’essentiel du métier… ».
Des débuts sur TF1
A 23 ans, Christophe Bardy démarre
son parcours professionnel sur TF1 en réalisant des magazines de
26 minutes pour l’émission « Reportages » diffusée le samedi à
13H15. Elle
est dirigée à l’époque par Henri Chambon. Le premier magazine de
Christophe, en mars 1994, est consacré à la Garde Républicaine. Il
réalise 55,5% de part de marché ! Le suivant, consacré à ceux qui
vivent sur des péniches à Paris, fait 57% ! «
Avec un magazine réalisé sur les femmes chauffeurs routiers,
nous avions même atteint 59% de PDM… 8 millions 20 mille
téléspectateurs l’avaient suivi sur TF1 !
Outre la qualité du magazine, avec notamment de très
belles images de Jean-Claude Fontan, il faut être honnête et
préciser qu’il n’y avait que six chaînes à l’époque. Les scores
d’audience étaient donc d’emblée plus importants qu’aujourd’hui.
Mais tout de même, pour des débuts, j’étais très heureux… »
explique Christophe Bardy. Dans les années qui suivent, il
retravaillera ponctuellement pour « Reportages » avec, cette fois,
Nicolas Ruelle comme caméraman.
Le service public de télévision
Après cette expérience sur une
chaîne privée, Christophe Bardy rejoint le service public de
télévision. Il collabore à la rédaction parisienne de RFO
(ex-France Ô) de juillet 1994 à juin 1995 où il réalise des
reportages pour les journaux télévisés.
Durant l’été 1995, Christophe fait
ses premiers pas à la présentation sur La Cinquième (ex-France 5),
aussi appelée « Chaine du Savoir et de la Connaissance ». Il
assure alors 25 petits plateaux dans le cadre de l’émission «
Régions ».
Puis, à l’automne 1995, Henri
Sannier le fait entrer à la rédaction nationale de France 3. «
Au début, je faisais les brèves pour le 19/20 et le Soir 3.
Ensuite, des reportages pour ces éditions. Je travaillais au
service Informations générales : faits de société et faits
divers étaient mon quotidien. Je garde un bon souvenir de ces
années-là… » raconte Christophe Bardy avant de préciser :
« J’avais rencontré Henri Sannier en 1988. Dans le cadre d’un
festival du reportage organisé par mon lycée, je réalisais un
documentaire vidéo sur les coulisses du 20 heures de France 2
(Antenne 2 à l’époque) que présentait Sannier. J’avais 17 ans.
Des années après, Henri s’est souvenu de moi lorsque j’ai frappé
à la porte de la rédaction nationale de France 3 dont il était
devenu le patron ». La collaboration de Christophe Bardy à
France 3 dure jusque fin 1999.
Retour sur TF1
Ensuite, Christophe est informé que
Coyote Conseil (la société de production de Dechavanne) recherche
des journalistes pour l’émission « Combien ça coûte » de TF1. Idem
à JLR Productions pour l’émission « Célébrités », également sur
TF1. Il rejoint alors JLR fin 1999 puis Coyote Conseil comme
reporter et y collabore jusqu’en 2001. « J’ai bien aimé cette
parenthèse même si j’ai vite eu la nostalgie de l’info
traditionnelle : les questions de société, les faits divers, les
procès, la politique… Nostalgie aussi de l’ambiance d’une rédac
qui œuvre à la construction d’un JT ».
Responsable d’édition à M6
Ce
sont les raisons qui conduisent Christophe Bardy à rejoindre la
rédaction de M6 en 2001, d’abord comme reporter pour le JT « Six
Minutes » puis comme responsable d’édition de ce journal. Il
assure également régulièrement l’édition des journaux du matin de
la chaine au sein de l’émission « Morning Live » qui est alors à
son apogée. « Avec Michael Youn et son équipe qui
travaillaient à deux pas de la rédaction, il y avait une sacrée
ambiance lors des matinales ! Nous, on préparait les
JT, eux préparaient leur grand show délirant. C’était
particulier… On arrivait tout de même à assurer notre
travail de journaliste avec sérieux » témoigne Christophe.
Fin 2002, début 2003, M6 ferme nombre de ses bureaux régionaux et
fait remonter leurs journalistes au siège, à Neuilly-sur-Seine.
C’est autant de places en moins pour les derniers collaborateurs
arrivés à la rédaction. Dans le cadre de cette restructuration
budgétaire, Christophe Bardy, comme d’autres, se voit contraint de
quitter la chaine.
Période de créations
Christophe ne vit pas cette rupture
comme un drame car il nourrit une passion pour une autre activité
qui l’occupe de plus en plus : l’écriture de paroles de chansons
(cliquer sur le lien « créations »). Il collabore à nouveau à «
Reportages » de TF1 en 2003 puis il met provisoirement entre
parenthèses le journalisme et la télévision pour se consacrer
pleinement à l’activité musicale dans laquelle il commence à
placer des œuvres. « Durant ces deux années et demi vouées à
l’écriture, je garderai toutefois un œil sur la télé, notamment
en tentant de placer des concepts d’émissions aux chaines et aux
boîtes de prod » précise Christophe Bardy. En 2006, Coyote
Conseil lui prend d’ailleurs son concept intitulé « On dit de vous
» pour en faire une série d’émissions présentées par Christophe
Dechavanne sur SFR. Le concept vise à mieux faire connaître une
personnalité du monde du spectacle, de la télé, de la politique,
du sport, de l’entreprise ou de la littérature. Ce sera le premier
talk-show de l’histoire sur téléphonie mobile. Début 2011,
l’équipe de Coyote a renouvelé son contrat avec Christophe Bardy.
Elle a de bons espoirs de donner vie à « On dit de vous » sur une
chaine de télévision cette fois. Christophe confie : «
J’apprécie beaucoup la rectitude de Fabrice Bonanno, le
directeur général de Coyote Conseil et homme de confiance de
Dechavanne depuis toujours. Il dit, il fait. Vous lui laissez un
message, il vous rappelle. Vous demandez à le voir, il vous
reçoit sans délai. C’est assez rare dans le milieu de la télé
pour être souligné ».
Le retour au journalisme
En 2007, Christophe Bardy reprend le
chemin du journalisme et de la télévision. Plusieurs
responsables qu’il avait connus à la rédaction nationale de France
3 à la fin des années 90 le remettent successivement en selle :
Albert Ripamonti, devenu alors directeur du pôle news de France
24, fait d’abord entrer Christophe comme responsable d’édition sur
la toute nouvelle chaine d’information internationale continue. «
Pour tout dire, je souhaitais donner une nouvelle impulsion à
mon parcours et reprendre comme présentateur de JT. Avant le
lancement officiel de France 24, j’avais donc fait acte de
candidature aux castings de la chaine. Et bien figurez-vous que
mon dossier a été égaré ! Je n’ai jamais pu passer les tests.
J’ai donc collaboré comme chef d’édition, un poste qui ne
m’allait pas très bien sur une chaine d’info continue.
Heureusement, l’actualité internationale était, elle,
passionnante et j’ai pu parfaire mes connaissances. Plus tard,
j’ai demandé à faire des remplacements à l’antenne mais on m’a
indiqué que ce n’était pas possible pour l’instant » regrette
Christophe Bardy.
Début
2009, Philippe Le Marrec, directeur délégué de la rédaction
nationale de France 3, et Patrick Labarrière, ex-rédacteur en chef
au national et nouveau directeur régional de France 3
Méditerranée, ouvrent à nouveau les portes de la troisième chaine
à Christophe dont ils ont gardé bon souvenir de sa collaboration
dans les années 90. « A partir de ce moment là, j’ai insisté
à mort auprès de mes rédacteurs en chef jusqu’à ce que je fasse
de la présentation. » raconte Christophe. Puis il ajoute :
« C’est à France 3 Côte d’Azur que cela a finalement été
possible la première fois. Ensuite, les contrats de présentation
se sont enchaînés ».